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Les Aventures Extraordinaires de la Vénus de Milo

C’est un défi extraordinaire qui a présidé à la naissance de cette « Vénus de Milo », une Eau Triple de l’Officine Universelle Buly inspirée par une des œuvres les plus célèbres du Musée du Louvre. Pour la première fois dans l’histoire du plus grand musée du monde et dans celle du parfum, l’Officine a invité huit illustres « nez » à concevoir une collection exceptionnelle. Tous relèvent un passionnant défi : imaginer et créer l’odeur d’un chef-d’oeuvre universel de la peinture ou de la sculpture pour lui donner vie par le parfum.

« La Vénus de Milo » a été imaginée par un maître-parfumeur, Jean-Christophe Hérault, qui a mis en senteur cette sculpture dans un triptyque olfactif ardent où se lient mandarine, jasmin et ambre. La séduction à l’état pur.
Ce défi de parfumerie fait écho à la destinée exceptionnelle de cette statue découverte par hasard, il y a deux siècles, dans des ruines antiques de l’île de Milo et qui, depuis, a vécu mille aventures.
Enfin, au-delà de ces péripéties, le plus extraordinaire reste le pouvoir infini de fascination de cette statue, dont tous les plus grands artistes de Rodin, à Miles Davis, jusqu’à David Lynch sont tombés fous amoureux…

 

"Je suis belle ô mortels, comme un rêve de pierre..."

Charles Baudelaire 

 

LES CIMAISES DU LOUVRE, AU FLACON D'OPALINE : UNE SÉDUCTION PURE

 

Que sentirait la Vénus de Milo si on la croisait dans la rue ? Tel a été le pari relevé par Jean-Christophe Hérault, le nez qui a conçu cette Eau Triple pour l’Officine Universelle Buly : «  J’ai imaginé la Vénus comme un parfum floral. C’est un éloge de la féminité. Elle représente la déesse de l’amour. Son corps féminin est volontairement mis en avant. D’un côté un bouquet de notes florales, et en même temps, il s’agit de marbre : matière froide, pause hiératique, pas d’expression de visage. J’ai donc tenté de retranscrire ce sentiment en parfum avec une structure ambrée, boisée, moderne.  »

La Vénus de Milo exprime une profusion de fleurs magnifiée par un jasmin à l’olfaction presque charnelle. La fleur majestueuse se récolte à l’aurore afin qu’elle soit à la cime de son parfum puis s’entoure allègrement d’épices et d’accords musqués. Pour donner corps à la superbe de cette sculpture, le parfumeur convoque d’intenses notes d’hespéridés telle la mandarine, fruit d’un arbuste élégant dont l’importation en Europe au XIXe siècle subjugua la France, l’Italie, l’Espagne et notamment… La Grèce qui lui consacra sa culture au sein des luxuriants vergers de Chios. Synonyme d’abondance, sa tempérance légèrement acide-sucrée semble mouvoir le marbre et impulser le mouvement.

Enfin, la résine d’ambre confère au chef-d'œuvre une tonalité délicatement enténébrée, presque sauvage. Aux confins de senteurs boisées et de tabac, l’ambre apporte à la Vénus un éclat doré et miroitant, aussi troublant que sensuel.

Dans quelques semaines, à la fin août, ce parfum unique sera enfin décliné en deux soins pour le corps : une Huile Antique, une huile sèche parfumée dotée d’un complexe régénérant et restructurant, à base d’huile de sésame, d’abricot et de coco et un Lait Virginal, un lait hydratant parfumé d’une douceur et d’une onctuosité parfaites.

 

LES TRIBULATIONS EXTRAORDINAIRES DE LA VÉNUS DE MILO

Au début d’avril en 1820, un jeune marin français féru d’archéologie, Olivier Voutier, désoeuvré lors d’une escale sur l’île de Milo dans les Cyclades visite un site antique quand il tombe sur un paysan grec, Yorgos Kendrôtas, qui, en recherche de matériel de construction, vient de faire une incroyable trouvaille. Deux immenses morceaux, un buste et un drapé magnifique, sont dégagés de terre. Il en fait un croquis et prévient immédiatement les autorités consulaires pour acquérir ce trésor, une déesse dont les traits lui rappellent la femme dont il rêve, Catherine Brest, la femme du Consul local. L’Ambassadeur de France à Constantinople décide de l’acheter aux autorités grecques pour l’offrir à Louis XVIII et au terme de joutes diplomatiques aussi tendues que rocambolesques entre Ottomans et Français, elle embarque finalement pour la France et arrive un an plus tard au musée du Louvre.

Statue monumentale – elle mesure plus de deux mètres – la Vénus de Milo, est sculptée dans un marbre de Paros, un marbre blanc au grain particulièrement fin, presque translucide. Son drapé exceptionnel et sa position hélicoïdale prouvent l’excellence et même le génie d’un sculpteur dont on ne connaitra jamais le nom, qui l’a vraisemblablement réalisée au IIème siècle avant J.-C.

Cette œuvre est unique car incomplète.
Qui est-elle ? Si on a retrouvé un bras sur le site à Milo, les tentatives de restauration n’ont jamais abouties. Etait-elle une Danaïde portant une amphore, Artémis la déesse de la Nature brandissant un arc ou une muse avec sa lyre ?

Même si la main gauche portant traditionnellement la pomme de discorde n’a jamais été retrouvée, son identité a été décidée : elle sera Vénus, déesse de l'amour, une des rares représentations de femme avec la poitrine dénudée dans la Grèce antique.

En deux siècles au Musée du Louvre, la Vénus de Milo a échappé à plusieurs guerres.

Pendant la guerre franco-prussienne en 1870, elle passe des mois dans le plus grand secret dans les sous-sols de la préfecture de police de Paris puis, pendant la Commune, échappe de justesse à un incendie avant de revenir au Louvre où elle est remontée dans une posture plus droite.

Le jour où la Seconde Guerre mondiale est déclarée, le 3 septembre 1939, la Vénus de Milo est évacuée en une journée selon un plan conçu en 1938 par le directeur du Louvre, Jacques Jaujard, avec 4000 autres œuvres extraordinaires, cachées dans des châteaux à la campagne loin des bombes et des cibles stratégiques. Préparée avec des cordes pour maintenir ensemble les deux pièces ( voir la photographie ci-dessous ) et une caisse renforcée, la statue part en secret en camion avec la Victoire de Samothrace au château de Valençay, propriété du duc de Talleyrand protégé par son titre allemand de Duc de Sagan. En juin 1940, à l’arrivée des troupes allemandes dans Paris, le musée paraît complètement abandonné, décoré de milliers de cadres vides. Le Louvre réouvrira en aout 1945 après la victoire et le retour de toutes ses œuvres.

Le dernier voyage – épique – de la Venus aura lieu en avril 1964 : elle voyage alors en grande pompe avec Georges Pompidou sur le conseil de son ministre de la Culture André Malraux pour une visite officielle au Japon. La statue va souffrir de ce périple – il a été décidé qu’elle voyagerait en un bloc au lieu de deux – et subit des dommages réparés en urgence par les restaurateurs du Louvre.

L’accueil de la plus célèbre statue du monde à Tokyo est triomphal. Une fois de plus, le monde entier rend hommage à sa beauté exceptionnelle.

 

TOUS AMOUREUX 

Depuis son arrivée au Louvre en 1821, la Vénus de Milo a déclenché les plus grandes passions. Elle fascine les artistes, les écrivains, les sculpteurs, et les autres : tous amoureux de sa beauté éternelle.

Elle inspire sans doute Delacroix en 1830 son incroyable « Liberté guidant le peuple », à moitié dénudée, drapée d’une étoffe en jupe et à demie tournée vers la foule. On la retrouve aussi dans ce vers de Charles Baudelaire « Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre… », dans des études de Paul Cézanne ou dans un poème de Rainer Maria Rilke…

Mais le plus amoureux de tous a sans doute été Auguste Rodin qui, tout au long de sa vie, n’a cessé d’aller l’admirer au Louvre et a écrit un grand essai plein de passion sur elle en 1914 : « Aux poètes, aux chercheurs, aux modestes artistes, en plein tumulte de la ville, tu donnes de longs instants de refuge. Mutilée, tu restes entière à leurs yeux. Si l’outrage du temps a été permis, c’est pour qu’une trace persistât de son effort impie, et de son impuissance. Tu n’es pas une vaine et stérile statue, l’image de quelque irréelle déesse de l’Empyrée. Prête à l’action, tu respires, tu es Femme, et c’est là ta gloire. »

La Vénus, toujours muse, est un peu malmenée au XXe siècle par certains artistes : Niki de Saint Phalle la fusille de peintures vives, Magritte lui flanque des menottes, Dali la transforme en armoire à tiroirs, et Arman la tranche frénétiquement dans le sens de la longueur.

Plus lyrique, le jazzman Miles Davis en fait un morceau de be-bop envoûtant sur son album « The Birth of Cool » enregistré en 1949 et Boris Vian la chante comme une déesse de l’amour surréaliste.

Enfin le plus ésotérique des cinéastes, David Lynch, lui a fait une place de choix dans sa filmographie : dans la troisième saison sidérante de Twin Peaks en 2017, la statue habite le Black Lodge (la Loge Noire), énigme suprême, et se transforme de temps en temps en une autre Venus, Lynch alternant selon les scènes avec la Venus d’Arles arborant seulement un bras gauche et la Venus de Médicis, intacte. Tout un symbole pour cette idole de pierre, porteuse d’un mystère éternel.

DE LA VÉNUS DANS L'AIR

La bougie parfumée « La Vénus de Milo » à la cire végétale dans son petit vase et sous sa cloche de verre déploie des accords grandioses de mandarine, d’un jasmin charnel et d'ambre lumineux lorsqu’on allume sa mèche.

De la première à la dernière flamme, cette bougie odoriférante exprime sa senteur extraordinaire avec une belle constance. Elles sont conçues pour que le parfum s’incorpore dans la cire de façon homogène, un tour de force en soi.

Autre délicate façon de parfumer un intérieur, l’alabastre se compose de trois éléments : une boîte en porcelaine, une pierre à parfumer et un flacon d’essence de parfum. L’alabastre « La Vénus de Milo » parfume ainsi tout espace — antichambre, boudoir, salle d’eau, dressing, voiture et autres boîtes à gants — de sa senteur sensuelle et grandiose.

Si la Vénus vient de l’île grecque de Milo, le nom de l’alabastre s’inspire lui aussi de la Grèce antique : des vases avec lesquels on puisait et conservait les huiles parfumées destinées aux soins du corps, les premiers parfums, dont la terre cuite poreuse retenait les effluves délicieux.

 

 

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