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Le « livre des souhaits »

Il y a toujours un air de tour de magie.Feuilleter un catalogue, avoir un coup de cœur, s’arrêter sur le peigne unique, la crème parfaite, l’argile salvatrice, commander et les voir apparaître dans sa boîte aux lettres quelques jours plus tard dans leur habit d’apparat :une belle boîte parfumée, où l’objet est emballé avec art dans un joli papier, peut-être portant un nom calligraphié à la main. Si la vente par correspondance se fait depuis toujours, elle a pris un tour virtuel et technologique éblouissant ces dernières décennies :l’Officine décline bien sûr sa collection sur le site buly1803.com. Mais rien ne remplace le bonheur d’avoir un catalogue imprimé à feuilleter chez soi, pour prendre le temps, faire des souhaits, découvrir de nouveaux horizons, de nouveaux soins qu’on aurait ignoré dans la précipitation. L’Officine Universelle Buly a la joie d’annoncer la nouvelle édition de son précieux catalogue, disponible en une version bilingue : français/anglais. Il se sélectionne en ligne dans la rubrique "Découvrir l’Officine” à l'instant du panier.

Au commencement étaient les livres et les fleurs...  

En 1498, Aldus Pius Manutius publie le premier un catalogue des ouvrages d’Aristophane, Platon et autres philosophes grecs classiques qu’il imprime avec sa maison d’édition « Les Presses Aldines ». Deux siècles plus tard, en 1744, l’écrivain, imprimeur, inventeur et homme politique américain Benjamin Franklin produit lui-même un catalogue de livres scientifiques et académiques de plus de 600 volumes pour mettre le savoir à portée de tous...  

Dans un registre tout à fait différent, en 1667, l’horticulteur et jardinier anglais William Lucas publie « A Catalogue of Seeds, Plants » où il répertorie pour ses clients les prix des plantes en onze sections. Les catalogues de graines (fleurs, plantes, fruits, légumes, etc.) ont été un des premiers grands succès de la vente par correspondance. À la fin du XIXe siècle, les catalogues américains, français ou anglais vont ainsi rivaliser d’ardeur et de magnificence dans la composition graphique et les illustrations en couleurs de fleurs de ces catalogues, dont les exemplaires sont aujourd’hui conservés dans toutes les grandes bibliothèques.

« Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe. »

Jules Renard

Les pionniers : les tissus et les bijoux

En 1845, un petit livre bleu, le « Tiffany's Blue Book » est imprimé par la maison de joaillerie Tiffany’s créée en 1837. Ce premier catalogue de vente par correspondance révolutionne l’idée qu’on peut se faire du commerce et du luxe en mettant à portée de rêve les plus beaux bijoux du « Roi du diamant ».  

Seize and plus tard, un entrepreneur du Pays de Galles, Pryce Pryce-Jones met en place une société de vente par correspondance – utilisant les trains et la poste de l’époque – pour ses vêtements conçus à partir d’une flanelle fine qu’il fabrique. C’est un immense succès. La pionnière en soins infirmiers Florence Nightingale fait partie de ses clientes, ainsi que la Reine Victoria dont il fournissait les sous-vêtements « particulièrement doux » selon l’historien David Pugh.

 « IL N’Y A PAS QUE L’ARGENT DANS LA VIE, IL Y A AUSSI LES FOURRURES ET LES BIJOUX. »

Elizabeth Taylor

Le règne des géants : les grands magasins 

Inauguré en 1838 par les frères Videau puis emmené vers un succès intersidéral par les intuitions d’Aristide Boucicaut, Le Bon Marché révolutionne le marché du luxe et de la mode, et intronise le long règne des grands magasins où le « client est roi ». Boucicaut voit grand et ouvre en 1871 un service de vente par correspondance qui compte deux départements, un pour la France et le second, pour l'international. Le succès est fulgurant : en 1894, Le Bon Marché distribue 1 500 000 catalogues. Au début du XXe siècle, le catalogue prend des couleurs, des artistes d’excellence sont engagés pour l’illustrer. Les catalogues des grands magasins deviennent un miroir glamour de la mode de l’époque. À ce jeu-là, les Français et les Américains sont les premiers sur le podium.  

En 1872, à Chicago, Aaron Montgomery Ward monte une entreprise de vente par correspondance de biens divers qu’il achète aux manufactures et revend directement aux clients. En 1904, sa liste d’envoi de catalogues contient trois millions de clients. Il est suivi par d’autres géants en devenir : Eaton, au Canada, qui appelle son premier catalogue en 1884 le « livre des souhaits » puis Sears en 1888 (qui vend bientôt des machines à coudre, des vélos mais aussi des automobiles). En France, La Redoute publie son premier catalogue de vente à distance en 1928, suivie par Les 3 Suisses en 1932. Tout est désormais accessible et cela de n’importe quel endroit géographique – vêtements, mais aussi articles de sport, postes de radio, tourne-disques, ou trousseau de mariage...  

« Quand on y songe, les grands
magasins sont un peu comme des musées. »

Andy Warhol

Au royaume des jouets : le père Noël préfère les catalogues

Mais ce qui fonctionne le mieux évidemment, ce qui met des étincelles et du bonheur dans les yeux des petits du monde entier, ce sont les jouets. Le grand magasin mythique des jouets à New York FAO Schwarz lance son premier catalogue en 1876. Au début du XXe siècle, les Français se lancent et les grands magasins les plus connus (Bon Marché, Samaritaine, Grands Magasins du Louvre, Trois Quartiers...)imaginent des « catalogues des jouets et étrennes » qui sont distribués en fin d’année avant les fêtes de Noël. Les enfants peuvent ainsi rêver des mois sur les nouveautés, les jolies poupées, les ours en peluche, les trains électriques et cocher avec ferveur leurs favoris. Reflets de leur époque, ils sont créés par des graphistes et illustrateurs talentueux qui incluent des éléments temporels étonnants dans leurs images (des soldats et avions en périodes de guerre par exemple). Ces catalogues de jouets français sont aujourd’hui précieusement conservés,notamment dans la collection de la bibliothèque Forneyà Paris, en tant que témoignages fragiles, émouvants de ces rêveries d’enfance et de l’air du temps.

« Ah ! Quel beau matin, que ce matin des étrennes ! Chacun, pendant la nuit, avait rêvé des siennes »

Le matin des étrennes, Arthur Rimbaud

BEAUTÉ ET CURIOSITÉ FONT BON MÉNAGE

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