Depuis la nuit des temps, le parfum connait des modes mais ne connait pas de limites de genre. Dès l’Antiquité, comme le dévoilent les écrits de Pline l’Ancien, de Théophraste ou les découvertes archéologiques – les fresques de la villa des Vettii à Pompéi par exemple –, les senteurs se partagent selon les goûts de chacun, du jasmin, à l’iris, la myrrhe, le safran ou la cannelle. Au XIVe siècle, l’Eau de la Reine de Hongrie embaume le romarin, et les cours d’Europe adoptent la lavande et le clou de girofle. Les Médicis lancent des parfums capiteux enroulés de civette de musc et d’ambre et de civette adoptés par la suite par Louis XIV et sa cour à Versailles, lequel finira par se tourner vers le parfum délicat de la fleur d’oranger. Enfin, à la fin du XVIIe, l’aristocratie italienne initie la vogue des eaux fraîches aux accords hespéridés avec la naissance des eaux de Cologne...À l’image de cette parfumerie millénaire, c’est l’amour d’un univers olfactif qui prime, une identification sans genre à un voyage dans le temps, à une histoire de senteurs qui fait écho à une histoire intime. La Rose de Damas, parfum préféré et muse des plus grands poètes perses tel Saadi au XIVe siècle, peut ainsi être portée par des hommes tandis qu’une femme pourra être sensible aux odeurs vertes et boisées du vétiver. La peau, elle-même, conduit le choix de la senteur et de l’émotion qu’elle procure ou non. Respectueuses, les Eaux Triples de l’Officine, des parfums à l’eau sans alcool, ni éthanol, allient la prouesse technique à la douceur, révélant avec une belle puissance équilibrée  les parfums emblématiques de l’Officine Universelle Buly.