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A History

Une Histoire

Il était une fois Jean-Vincent Bully

Sa vie, entre gloire et décadence, a tout de l’épopée romanesque. Son tempérament d’entrepreneur à l’aube de la révolution industrielle coule d’ailleurs dans les veines de César Birotteau, parfumeur de la bourgeoisie conquérante né sous la plume d’Honoré de Balzac pour l’un de ses romans des Scènes de la Vie Parisienne. Au-delà de la littérature, Jean-Vincent Bully -qui portait alors une double consonne à son nom- marqua son temps et l’histoire de la beauté par ses talents de distillateur, de parfumeur et de cosméticien. La réputation de sa boutique parisienne, rue Saint-Honoré dès 1803, dépassa largement les frontières et rayonna dans toute l’Europe.
Pourtant, la concurrence est rude : l’Almanach du Commerce de 1807 ne recense pas moins de 139 parfumeurs ayant pignon sur rue à Paris et la Préfecture de la ville classe alors l’univers de la « toilette » au second rang des plus gros employeurs de la capitale. Qu’ils confectionnent leurs propres préparations ou se contentent de vendre, les parfumeurs calquent leur mode d’activité sur celle des pharmaciens et des apothicaires. L’époque en effet sonne l’avènement de l’hygiène et, parallèlement, l’institution du Codex en 1806 par Napoléon contribue à instituer de nouvelles exigences en matière de parfumerie, stimulant ainsi l’inventivité des praticiens et la qualité des préparations. Doté d’un talent certain pour capter l’air du temps et d’un grand sens des affaires, Jean-Vincent Bully s’ouvre donc naturellement aux progrès de la science et de la cosmétique pour formuler ses inventions. Et parmi elles, un vinaigre aux mille vertus.


Du vinaigre miraculeux…

L’Antiquité, déjà, avait érigé le vinaigre, associé à une solution d’eau et de miel, comme remède à frictionner sur le corps pour apaiser certaines maladies et infections. Au XVIIIe siècle, l’une des plus fameuses macérations au vinaigre, baptisée Vinaigre des 4 Voleurs, fut considérée comme le meilleur moyen de repousser/se protéger de la peste. Vaccin avant l’heure, il n’en fallait pas plus pour que le vinaigre se transforme en produit de toilette dans une époque où l’eau est proscrite pour le corps car accusée d’être vectrice de contagion : fleurissent alors les vinaigres d’agrumes, d’épices ou de fleurs pour se nettoyer donc, mais aussi à inhaler pour vivifier l’esprit.

Au XIXe siècle, les usages changent : s’il conserve toutes ses propriétés médicinales et se verse dans l’eau, désormais réhabilitée, du bain, le vinaigre de toilette est également destiné aux soins du visage, qu’il tonifie et à qui il redonne de l’éclat. L’époque érige la propreté en signe de bonne santé et d’appartenance à une certaine classe sociale. Elle méprise de surcroît le maquillage, artifice toléré pour les comédiennes et laissé aux femmes de petite vertu, au profit d’un visage nimbé de son seul naturel. Le teint, sa blancheur et sa fraîcheur sont donc au centre de l’attention. C’est dans ce contexte que naît l’incroyable « Vinaigre aromatique et antiméphitique de Jean-Vincent Bully ». 

Sa formule scellée par des brevets d’invention en 1809 et 1814, la lotion s’impose comme le remède à tous les maux et la clé d’une beauté parfaite. Et, face à la célèbre eau de Cologne dont la qualité varie au gré des imitations et des contrefaçons, le vinaigre de Bully devient un classique des soins de beauté, un véritable best-seller récompensé aux Expositions Universelles de 1867 et 1878. Les gazettes n’en finissent plus de vanter ses mérites et son succès insolent : « Il y en a un véritable régiment, rangé en bataille à la devanture mais de ce régiment-là, le colonel est toujours le vieux vinaigre de Jean-Vincent Bully, un vétéran que n’ont pu détrousser toutes les concurrences qui ont cherché à prendre sa place. Doux à la peau, agréable à l’odorat, comme disent les prospectus, il reste au premier rang comme un vieux brave, fier des médailles qui chamarrent son étiquette », professe Le Petit Journal dans son édition du 12 avril 1869.


… À l’invention de la parfumerie moderne

Vitrine de l’Europe et du monde au XIXe siècle, Paris donne le ton en matière de mode (la haute couture et le cycle des saisons initiés par Charles-Frederick Worth sont en pleine éclosion) et de beauté. C’est à Paris que tout se passe, que l’on vient chercher les nouveaux usages/codes. Et c’est la seule Parisienne, dont l’allure et la beauté sont si naturelles qu’elles semblent innées, que l’on veut imiter. Les poudres de riz et les pâtes pour le teint, les laits et les lotions astringentes, les eaux de toilette et les extraits, les vinaigres bien évidemment… La quintessence de la beauté et de la parfumerie moderne est à Paris, dans ses belles officines et ses élégantes parfumeries. Et Bully est l’une des plus fameuses.

C’est cet âge d’or de la beauté parisienne que fait revivre aujourd’hui L’Officine Universelle Buly. Buly désormais avec un seul L, comme le symbole d’un passage de témoin vers une nouvelle histoire et une nouvelle ère, universelle.

L’Officine Universelle Buly,
un nouveau chapitre

Cofondateurs de L’Officine Universelle Buly, Victoire de Taillac et Ramdane Touhami ont quelque chose des passeurs de temps. Une certaine vocation de la transmission qui, en s’inspirant de l’excellence et des vertus du passé, fait évoluer le patrimoine de la beauté et offre le meilleur du présent. À leur goût pour la vraie parfumerie aux formules authentiques sans chimie nocive, s’ajoute la conviction que les secrets de beauté universels qui ont perduré et se sont transmis depuis des millénaires n’ont rien perdu de leurs valeurs et de leur sagesse. Leur passion profonde pour les savoir-faire ancestraux, les gestes et les habitudes d’hygiène et de beauté de tous les peuples du monde, se traduit en 2014 par l’ouverture de L’Officine Universelle Buly au 6 rue Bonaparte, Paris 6. Un rempart contre la disparition de ce patrimoine mondial de la beauté. Et un comptoir réunissant des produits simples et précieux, efficaces, respectueux, modestes ou légendaires, puisés dans l’Histoire et dans les voyages.

Un duo visionnaire

Victoire de Taillac et Ramdane Touhami partagent le goût des voyages, de la recherche et la soif de connaissances, le respect de la tradition et l’audace de l’innovation, l’exigence de la précision et de l’efficience. Autant de facettes qui s’attachent à chacun de leurs projets. Ces esprits libres imaginent ainsi Parfumerie Générale en 2002, le premier concept store dédié à la cosmétique et la parfumerie de niche. Puis ils réveillent Cire Trudon en 2006 qui, sous leur impulsion, connaît un succès international. En 2013, ils conçoivent et éditent Corpus, revue annuelle de la beauté, du corps et de l’esprit. L’année suivante signe la renaissance de Buly.

Ramdane Touhami évolue dans les mondes de la mode, de la création, de l’art, de l’édition et de la beauté depuis les années 1990. Entrepreneur passionné, il est également à la tête de l’agence créative Art Recherche Industrie et maître d’œuvre de la revue Wam, née en 2020. Chef d’orchestre et directeur artistique de Buly, son regard très libre lui permet de saisir l’air de demain, d’imaginer de nouveaux produits et de nouveaux usages et de livrer une vision très personnelle de la beauté. Veillant à la cohérence parfaite du processus créatif, il conçoit les boutiques Buly avec l’exigence qu’elles s’inscrivent chaque fois dans le patrimoine esthétique de la ville.

Si le vêtement est pour elle une manière de s’exprimer, Victoire de Taillac s’est découvert très tôt une appétence pour la beauté. Un goût cultivé dans sa famille par chaque génération de femmes. Sa formation d’historienne, puis ses années à la tête de la communication de l’emblématique boutique Colette, l’incitent à se transformer en tête chercheuse de la cosmétique et à se plonger dans l’histoire de la beauté et de ses secrets à travers le monde. Une passion qui la nourrit au quotidien lorsqu’elle se concentre sur une texture inédite, l’élaboration de produits ou la quête d’ingrédients rares, et qui l’a conduit à signer un Atlas des secrets de beauté du monde entier.


Toute la beauté du monde

Imaginés à Paris et formulés dans un laboratoire français, les soins et parfums développés par Buly composent une expérience hors normes et hors du temps. Croisant des ingrédients naturels et l’enseignement des recettes anciennes aux technologies innovantes qui façonnent la cosmétique contemporaine, ils prônent une beauté personnelle, intime et sur mesure, pour laquelle chacun construit son propre rituel et initie ses propres gestes. Une beauté qui invite à prendre du temps pour soi, à découvrir chaque formule, chaque texture, chaque matériau brut ou chaque outil pour mieux se l’approprier. Une beauté fonctionnelle qui n’oublie jamais la part esthétique d’un produit, d’un flacon ou d’un accessoire quel qu’il soit. Une beauté humanisée et réincarnée, simplement sincère.

Aujourd’hui, Buly poursuit ses voyages à travers le monde pour continuer de prendre soin et d’embellir.


Buly, l’adresse d’un certain art de vivre

Et qui dit voyages, dit escales. Chez Buly, elles prennent la forme de boutiques posées à travers le monde. De Paris à Kyoto, de Séoul à Tokyo, de Londres à Taipei et bien d’autres endroits dans le monde, nos 14 adresses se fondent dans le paysage, comme si elles avaient toujours existé. À la manière d’un manifeste refusant l’uniformisation, chacune s’inspire de la ville qui les accueille, de son architecture, de sa culture, de ses habitants et leurs habitudes.

Une fois leur porte poussée, un autre voyage débute, vers le Paris d’un autre siècle. Aux détails empruntés à l’environnement local qui différencient chaque boutique s’ajoute alors l’esprit français des officines du XIXe siècle. Tel un fil rouge qui déroule l’univers de Buly, ce point commun habille ainsi nos « maisons » de mobilier et boiseries en noyer, de comptoirs rehaussés de marbre, de robinetterie ancienne, de béchers de chimiste, de flacons, pots et bocaux de pharmacien en verre ou en céramique… Une atmosphère vivante et chaleureuse soulignée par l’accueil bienveillant de préparatrices aux petits soins, soucieuses de personnaliser chaque achat par un mot calligraphié dans l’instant et par un paquet confectionné selon les règles de l’origata, l’art de l’emballage japonais. La signature ultime de la philosophie de Buly, unique, précieuse et authentique.

Un nouvel essor

Étendard d’un luxe singulier à la «sobriété flamboyante», elle rejoint le groupe LVMH, pionnier du luxe, en 2021. Par son aura, elle concourt à ce qu’innovations et raffinement se lient. «Buly correspond parfaitement à la philosophie que l'on retrouve dans les Maisons du groupe LVMH, alliant un patrimoine inégalé, un savoir-faire artisanal et une expérience unique dans des boutiques d'exception. Ses produits raffinés connaissent un succès important dans le monde entier et nous ferons tout pour que cette belle aventure entrepreneuriale familiale, menée par Victoire de Taillac et Ramdane Touhami, continue de se développer au sein de la famille LVMH ", a déclaré Bernard Arnault, Président Directeur Général du groupe LVMH

 

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