Cette newsletter est par-dessus tout destinée aux individus
ébouriffés et chevelus, mais il est entendu que les chauves et
les imberbes sont également les bienvenus.
Prélude à l’hiver, l’Officine fait sa rentrée littéraire avec une entrée en matière façon Bulybrairie, une ode à l’art épistolaire mais à l’encontre des épis capillaires. En tête de gondole ce jour, nos accessoires à graver de votre nom de prédilection, pour transmettre votre routine beauté en héritage, et rester à la page côté coiffage. Sans tomber dans le noeud-noeud.
Mue par un esprit passionné pour le voyage en terres parfumées, l’Officine est heureuse d’annoncer l’entrée de quatre senteurs – issues d’une collection aujourd’hui révolue – en sa collection permanente. L’Officine perpétue ainsi une entreprise studieuse mais enthousiaste : imaginer une véritable bibliothèque de parfums au caractère universel.
Au-delà du choc visuel, la première chose qui frappe le voyageur arrivant dans une contrée lointaine, c’est un parfum qui flotte dans l’air, complexe et fascinant, celui d’épices inconnues ou de fleurs de bougainvillées, de terre mouillée, de sèves d’arbres et de plantes ou d’encens capiteux, fumées mystiques ou fumets de mets prêts à être découverts...
D’où qu’il vienne, ce parfum ne sera jamais oublié, gravé dans la mémoire sensitive et relié à un point géographique dans l’espace, à ce moment précis sur la Terre.
À la fois nôtre et pourtant offert à tous, le visage ne se contente pas d’être la somme des éléments perçus – et imposés : un front, un nez, une bouche, un œil, deux... Il est « cette exceptionnelle présentation de soi par soi » (Emmanuel Levinas, Totalité et Infinité). Ainsi le visage se manifeste à autrui pleinement et volontairement, ce qui entraîne l’Officine Universelle Buly à s’y attarder en long. D’une attention toute particulière au réel naîtra le soin du figuré car du visage apparaissent les sentiments. Témoin de sa propre histoire, acteur de son instant présent, le visage a le don de raconter le ressenti de l’être et l’abîme du paraître... il est bien le véritable miroir de l’âme.
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LES JARDINS FRANÇAIS DE L'OFFICINE
Gravure sur savon